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    Quand on a la chance de travailler avec GASQUET on remercie intérieurement sa bonne fortune.
    On se fait tout petit et on se met à l'oeuvre,
    trop heureux de ne pas être le larbin de conformisme ambiants,ni le complice de baves larvaires d'artistes hongres.
    Ne sacrifiant à aucune mot d'orde, il va de l'avant,GASQUET, les yeux grands ouverts sur le monde d'aujourd'hui.
    IL se laisse investir.Tout un univers plastique lui saute au visage, le submerge, et le foule.Ebloui, il vacille,
     il se dissout dans l'uniforme.
    Puis il reprend ses sens devant le chevalet.
    Alors naissent à notre oeil incrédule,trajectoires,
    reflets de parties cachées de notre galaxie, résurgences de planètes disparues, annonces de mondes à venir.
    Là c'est le chaos,brasier sulfureux,ici l'harmonie voilée d'un matin pluvieux,..
    Plus loin la ligne de crête en plein midi,tendue et lumineuse.
    A côté d'un tel émetteur , il faut émettre soit même et interférer.
    Et il faut s'y faire à la longueur d'onde GASQUET.
    Parce que si nous ne nous faisions pas à elle, ce n'est pas elle qui se fera à nous ,
    et ce serait dommage de la laisser passer la longueur d'onde GASQUET car elle n'est pas prêter de vibrer.
                                        
                                                                                                  Claude CONFORTES 1964

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  • En 1958, Le général de Gaulle revient au pouvoir.La guerre d'Algérie qui prend la suite
     de la guerre d'Indochine pèse lourd dans le contexte politique de l'époque .
    La France accède à la consommation de masse. Le nouveau franc et le marché commun entrent en vigueur.
    Des changements affectent aussi les moeurs.
    Témoins les parutions de << Hara Kiri >> (1960),<< Salut les copains>> (1962) et >> Lui >> (1963).
    L'image de la femme évolue ( voir le livre de simone de Beauvoir<<Mémoires d'une jeune fille rangée >>Paris,1958).
     Dans le domaine des sciences humaines Claude Levi-Strauss, Roland Barthes, et Edgar Morin proposent de nouvelles approches.
    Dans le domine des lettres, la génération des Aragon, Claude, Jean-Paul Sartre et Raymond Queneau occupent une place
    essentielle tandis que les représentants du nouveau roman produisent leurs premières oeuvres
     ( Michel Butor,Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute,
    Marguerite Duras, Claude Simon, etc...)
    1958 voit mourir André Bazin Fondateur des << Cahiers du Cinéma >>
    et marque le début de la << nouvelle vague >> regroupant des individualités aussi diverses que Chabrol,
    Truffant , Resnais,Godard,Varda, Demy?Rouch ou Marker.
    EN musique .Pierre Boulez révèle au public Webern,
    Varèse,Messiaen,etc...Pierre Schaeffer avec son groupe de musique concrète et Iannis Xenakis travaillent dans d'autres directions.

    A L'ETRANGER
    Les années 1958-1963 sont surtout marquées par la révolution castriste(1956),
    le début de la construction du mur de Berlin (1961), la crise des fusées à Cuba(1962) et l'assassinat de Kennedy (1963).


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    Pour moi le signe GASQUET, c'est le dynamisme, et je crois plus à l'équilibre dynamique qu'à l'équilibre statique.
    Tout se meut, avance évolue, progresse. Macroscope et microscope tout change à chaque instant, et pourtant tout reste pareil.
    c'est une loi de la nature.
    La question n'est pas de savoir si ce qui a été fait avant-hier est meilleur que ce qui a été fait hier,
     et si aujourd'hui est moins bon qu'autrefois ( des variations du goût l'étude est inépuisable.)
    La question c 'est que le présent ne peut plus être le passé et que l'avenir ne sera pas le présent.
    Il y a un fil pourtant qui relie entre elles toutes les évolutions,celui de la tradition,
    cette sorte de connaissance orale et manuscrite de nos ancêtres
     qui est parvenue jusqu'à et manuscrite de nous et que nous transmettons à nos suivants.
    Et c'est ça L'EQUILIBRE, Mais le dynamisme est toujours là .Qu'on le veuille ou non, les choses remuent.
     


                                                                                   Claude CONFORTES 1964


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