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  •  

                                           TABARKA festival Aquarius gonflable audio visuel

     

          Un salut spécial à Henri MULSANT.

    Qui a aimé et aime encore ma peinture mes multiples et mes spectacles : un amie dont l'appui a été sans faille tant sur le plan moral que matériel.
    Sans ses commandes ces années-là fort coûteuses auraient eues une toute autre gueule.

    VASCO GASQUET

     

                                                                     


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    • 1958 ( L'homme et le rail ) *gare St-Lazare
    • 9e salon de la jeune peinture
      Synthèse vivante des arts plastiques ( musée Rodin )
      1956 Entre au comité du 10e salon de la jeune peinture
      Prix du Dômz
      1 re biennale internationale de Paris

    • 1960 11e salon de jeune peintre
      Prix Benveniste
      Galerie Lorenceau : ( La ville )
      Auberge Van Gogh ( Auvers s/Oise ) : Les Chats
      1er salon d'art de Poet Laval (Drôme )
      Salon d'art de Crest ( Drôme )

    • 1961 12e salon de la jeune peinture
      2e Biennale de Paris
      (Cinq Peintres ) à la galerie d'art du faubourg ( E'tienne Pépin )
      (Thèses et Antithèses )
      (Dalerie Ventadour)
      8e salon de Noël (Bollène)
      Auberge Van Gogh (gouaches)
      2e salon de Poet Laval

    • 1962 13e salon de la jeune peinture
      Galerie Pépin : exposition personnelle
      ( Six Peintres) galerie Pépin
      4e mois des arts ( la Seyne s/Mer )
      Galerie des Griffons
      ( villeneuve les Avignon )
      4e salon de Crest : ( l'école de Paris )
      Expsition à Gravelines (nord)
      11e salon de L'Enclave ( Valréas )

    • 1963 14e salon de la jeune peinture :
      ( prix Charls morellet )
      3e biennale de Paris
      (Groupe des Six) galerie Ventadour

    • 1967 Exposition : présentation du livre (3)
    • ( Garage (( Neuilly-sport )) )
    • 1er salon : exposition de groupe
    • ( musée d'Art moderne de la ville de Paris )

    • 1965 Schèmes
    • 2e et dernier salon
    • exposition de groupe
    • ( galerie Creuze )

    • 1968 Multiples
    • Exposition de groupe
    • ( Galerie M.T. Douet:Montreuil )
    • Exposition/ vente au profit de l'U.N.E.F.
    • sérigraphies
    • ( Galerie de l'Odéon )
    • 1971 Multiples
    • Exposition particulière
    • ( F.N.A.C. )Multiples
    • Exposition particulière
    • ( Royal Luxembourg/Nice )


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  • .....(( A l'assemblée générale élective de la rentrée 63, le coup est donc monté et bien réussi. Les Bardone,Iscan, Gasquet et Risos sont écartés . )) C'est en ces termes que " Jeune Peinture : une histoire " mentionne la pseudo-victoire d'un jeune groupe de peintres désirant transformer le jury du salon en cellule d'action critique. Il s'agit de replacer la peinturs au coeur du débat politique.
    De complots en combines, les luttes fratricides entre (( artistes )) ont marquées les années précédentes. Comme l'écrit Pierre Cabanne : " Ces jeunes gens qui perpétuent avec quinze ans de retard la vieille querelle des abstraits et des figuratifs se préoccupent moins de la qualité de l'ensemble que de ces jeux parfaitement stupides qui provoquent, au sein même du comité, des déchirements et des disputes " Voilà pour l'ambience.
    Abstraits et figuratifs, c'est encore trop simple. Les professionnels du marché ne s'en contentent pas. Ils classent les oeuvres selon les catégoris suivantes :
    FIG. CLASS/FIG. ACTU./EXP. MOD/ABSTRACTIS./ABSTRAIT.
    On en ajoute une pour GASQUET : NONFIG. ( non figuratif ).
    Dans la très sérieuse revue " Connaissance des Arts " , un collectionneur, un critique et un directeur de musée se posent une question qui, au regard des "" événements "" de l'époque parait presque déplacée :
    LE PAYSAGE A-T-IL ENCORE SA PLACE DANS LA PEINTURE ACTUELLE ,.......
    " Ce ne peut plus être le paysage de Monet, ce n'est plus la composition abstraite d'hier,.... paysage aux limites du réel et de l'onirique, qui se nourrit de visions pour en susciter d'autres, qu'on l'appele (( PAYSAGE TRANSFIGURE )) ou comme M. Galy Carles : (( NATURALISME IMAGINAIRE ABSTRAIT )).
    Parmi les artistes de cette tendance, outre Corneille et Prassinos, citons également Bissière, Bouqueton...Gasquet...Istrati, Lapoujade, Maria Manton Nallard, entre autres.
    Cette nouvelle catégorie : NAT. IM. ASB., ne fait qu'ajouter à l extrême confusion du public.
    Ce public qui a plus ou moins digéré et compris IMPRESSIONNISME, SYMBOLISME, EXPRESSIONNISME,
    ABSTRACTION GEOMETRIQUE OU LYRIQUE, CUBISME, FUTURISME, DADAISME, SURREALISME, FAUVISME, TACHISME etc. Moyens que l'art a tour à tour expérimentés pour se libérer de l'imitation du réel depuis l'invention de la photographie. Et ".....ce public a appris que ceux dont ils riaient et qu'ils ne comprennent pas, étaient souvent les seuls peintres de valeur, et mon bon public a pris la position inverse, il ne rit plus, il admire tout.....la première conséquence à cela est que ceux qu'on qualifiera de grands peintres le sont par les commerçants en peinteur imposant leurs poulains " Le marché de l'art, nous y revoilà : " .... Hélas,
    Monsieur, on ne sait plus qui , ni quoi acheter " C'est la plainte du mécène décoratif .
    Pourtant, la peinture vivante est en hausse (( plus nette à partir de 1950... L'escalade des prix a continué jusqu'en 1959-1960...ils semblent s'être stabilisés au sommet au cours des années 60-62 ))
    Il est à noter que cette montée du marché spéculatif , quoique tout le monde en ait profité, touche surtout les (( grands abstraits )) . En conséquence les petites galeris prolifèrent, au mains de (( femme de pharmaciens )) traquant de (( jeunes espoirs)).
    Belle effervescence, aussi désordonnée que tardive, qui répond à l'effervescence de la critique omniprésente dans la presse de l'époque à droite comme à gauche.Et pendant ce temps-là, au delà de la méditerranée la guerre d'Algérie, plus évoquée par les peintres qu'on ne le pense ( peinture évidemment invendable )se termine.
    Se termine aussi ___ aucun rapport évidemment___ une de ces épisodiques bouffées de chaleur dont le marché de l'art a le secret : (( une véritable panique s'en suivit qui dura au moins deu ans ))
    En 1965, Pierre Leonard peut écrire : (( la peinture non figurative n'est plus de mode ou presque plus... elle a trop longtemps eigé de ses marchands, de son public, de ses critiques... qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens intellectuels et spirituels. Cela devait finir par rompre.))
    Les (( conjurés )) de 1963 sont aisément revenus au réel dans une (( NOUVELLE FIGURATION )) politique.
    Ceci dans l'indifférence quasi générale. C'est un autre réel qui déboule en force, aseptisé, dupliqué, médiatisé : LE POP' ART; Un véritable REALISME CAPITALISTE.


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  • Extrait de la préface des 500 affiches de Mai 68.

    MAI 68 : L'ART EN SUSPENS
    L'immagination au pouvoir


    Appuyant l'action des rues, les grèves, les manifestations, les affiches constituaient le miroir du quotidien de mai 68.

    J'ai participé personnellement à l'édification de l'atelier populaire des Beaux-Arts. Tout d'abord à l'atelier litho, mais les tirages étaient vraiment trop faibles___15 à 20 à l'heure. >Nous n'etions pas prêts de couvrir Paris d'affiches. J'ai donc amené à l'école le premier matériel de sérigraphie rudimentaire que je possédais et me mis immédiatement au travail.
    L'un des premiers tirages fut ( A bas les cadences infernals ). entouré d'une bonne équipe, l'affiche sortit au rythme encourageant de 250 à l'heure.
    Rythme qui ne variera qu'en fonction des quantités d'encre et de papier disponibles.

    L'atelier était fréquenté de façon très irrégulière, tantôt quatre personnes et tantôt une foule d'artistes.
    Vers le 15 mai commence l'ére des Assemblés Générales, innombrables, interminables, sur tous les thèmes concernant les problème artistiques: (( Quels sont les rapports qui doivent ou ne doivent pas exister entre le public, les créateurs, les marchands?
    Quelle idéologie véhiculons-nous?))
    Ainsi est entrée à l'atelier la réflexion politique. Les artistes, qui spontanément venaient dessiner sans avoir de compte à rendre, ont vu leurs affiches passer de débats en commissions durant des heures, discutées, modifiées, acceptées ou refusées....Temps perdu pour les fabrications et grogne des créateurs frustrés...



    Plus tard les affiches de mai sont enfermées à la Bibliothéque Nationale,dans les musées étrangers,étouffées dans les cartons descollectionneurs.Elles s'achètent, elles se vendent. Elles ont une cote comme de vulgaires oeuvres d'art.
    Un collectionneur américain raconte : Au cours des émeutes étudiantes, un de mes amis fut grièvement blessé tandis qu'il tentait de décoller l'affiche ( La chienlit c'est lui ) d'un mur du Quartier Latin.
    il reçut un pavé derrière la tête et perdit connaissance. Il a raconté plus tard que sa seule pensée sur le moment fut : l'affiche est perdue.

    On ne saura jamais si ce décolleur d'affiche a reçu ce pavé parceque qu'il se trouvait dans la trajectoire, ou s'il a été volontairement visé. Dans ce dernier cas , il est possible de comprendre le geste spontané de révolte devant l'égoïsme du collectionneur qui, restant en dehors des événements comme un voyeur, détourne la signification de la vie de l'affiche à son seul profit, lui enlevant son rôle afin de posséder un objet-tro-phée,
    et d'en tirer un orgueil personnel comme s'il pouvait exhiber le collier de la reine ou le revolver de Bonnot.

    Si les collectionneurs voient les affiches de cette manière, si les historiens et les sociologues les étudient à la Bibliothèque Nationale___dont l'accès à tout un chacun reste difficile___nous, qui avons été à l'orgine de leur existence, nous, enragés à l'état endémique, savons ce qui a fait toujours leur force.

    Nous savons qu'elles ont leur vie propre et que, même si elles appartiennent au passé, elles sont une constante de notre médiocre présent et une espérance pour le futur.

    VASCO GASQUET


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